D’abord : pourquoi est-ce important de se trouver un nom ?
En effet, pourquoi ne pas se contenter des termes génériques « médiathèque » ou « bibliothèque », éventuellement adossés à un nom de personne célèbre ? C’est évidemment une option possible mais, en ce qui nous concerne, nous souhaitons créer un lieu doté d’une vraie identité, qui ne sera pas interchangeable avec un autre, et qui doit donc avoir un nom unique.
Pensez à la Gaité lyrique, au 104, aux Champs libres, ou au Lieu Unique : ce ne sont pas des endroits qu’on a envie de classer sous une étiquette uniforme, on les connait à travers leur nom propre, qui est devenu une véritable marque. Cette stratégie est particulièrement utile pour des tiers-lieux, des équipements hybrides ou un peu inclassables… Ce qui correspond pas mal au portrait robot des bibliothèques actuelles ! En même temps, c’est un challenge de trouver un nom à des établissements culturels encyclopédiques, qui proposent un vaste panel de services et qui s’adressent à tout le monde : aucun nom ne peut résumer toutes ces dimensions de façon satisfaisante !
À l’étranger, il y a beaucoup de structures qui ont réussi à relever ce défi, comme la DOK aux Pays-bas, les Idea stores en Angleterre, Anythink au Colorado… Mais en France, il y a peu d’exemples probants. Dans le mémoire de conservateur qu’elle a consacré en 2013 aux dénominations des bibliothèques, Albane Lejeune indique que 47% des équipements qu’elle a étudiés portent un nom de personne et 31% un nom lié à un toponyme, 20% ne portent pas de nom du tout… Dans les 2% restant, elle ne relève que 5 établissements qui ont opté pour ce qui peut s’assimiler à une identité de marque : L’Alpha à Angoulême, Le grand M à Toulouse, La MémO à Oullins, Le Trente à Vienne, L’Écho au Kremlin-Bicêtre. Parmi les exemples plus récents, on pourrait citer L’Ourse à Dinard, ou bien, pour les BU, Lilliad learning center.
Quelques conseils en vrac
Si on souhaite trouver un nom alors, comment s’y prendre ? Il faut savoir qu’il y a des gens dont c’est le métier, dans des agences de naming. C’est également une mission qu’on peut confier à une agence de communication. Trouver des noms n’a rien d’une science, et ce type d’agence fera le même travail que vous si vous vous y collez : brainstormer, parcourir des thesaurus, benchmarker… L’avantage de recourir à un tiers est de disposer d’un regard extérieur et expérimenté. C’est un détour qui peut être très utile : choisir un nom est tout sauf anodin, et cela peut déchainer les passions !
Autre option possible : solliciter le public. Si cette démarche se limite à une boite à idées installée dans une mairie, à une urne pour voter ou un formulaire en ligne, elle me semble un peu simpliste et on s’expose à des déconvenues (je vous laisse faire vous-même une recherche dans Google actu, entre les noms improbables, les résultats contestés, la faible participation). C’est bien naturel : auriez vous envie de choisir le nom de votre enfant en faisant voter à main levée les membres de votre famille ? non !! Par contre, si vous impliquez certains usagers dans une vraie réflexion, menée au sein d’un groupe de travail, vous allez retrouver un format proche de celui pour lequel nous avons opté, avec un petit nombre de personnes participant à un brainstorming.
Avant de parler de notre brainstorming, trois conseils d’ordre général, issus de notre expérience :
1) Définir une instance de réflexion et/ou de décision. Chez nous, une grosse partie de cette responsabilité a été confiée au comité consultatif médiathèque intercommunale qui réunit une dizaine d’élus. Notons au passage que le travail sur le nom a été un excellent moyen pour permettre à nos élus de se familiariser avec la philosophie du projet. Les bibliothécaires ont également été impliqués, mais de façon plus périphérique, en proposant au comité une liste de noms pour alimenter sa réflexion. Le choix final du comité a été présenté au Président-Maire, puis soumis à délibération de l’assemblée communautaire qui l’a approuvé.
2) Se fixer des objectifs et des contraintes. C’est une recommandation qui vaut pour toute démarche créative : sans contrainte, on risque de se retrouver face à une insurmontable page blanche. Les contraintes que vous vous donnerez doivent découler des grands axes de votre action, de l’image que vous souhaitez renvoyer, de votre public cible si vous en avez un… Fixez-vous également une deadline, sans cela votre énergie et vos idées risquent de se disperser. La pression du temps est un excellent stimulant pour la créativité !
Avec les élus du comité, nous avons défini les contraintes suivantes : pas de nom d’écrivain ou de personne célèbre, un nom facile à employer dans des phrases comme « on se retrouve à/au… »/« bienvenue à/au… », pas de jeu de mot, pas d’acronyme, pas d’anglicisme, pas de terme pédant, pas de détournement possible, pas de nom déjà pris par une autre médiathèque, un nom compréhensible par toutes les générations, pas de référence à la ville de Bayeux, un nom reflétant les orientations et les valeurs du PSCES, un nom simple que les gens n’auront pas envie d’escamoter pour se rabattre sur « la médiathèque ». Il fallait trouver ce nom en janvier 2018 au plus tard pour passer ensuite à la réalisation de l’identité graphique.
3) Viser la quantité et être ouvert à la nouveauté. Pour trouver une seule bonne idée, il faut souvent en brasser un très grand nombre (notre comité a envisagé pas loin de 200 noms !) Ne vous attachez pas trop à vos premières idées, elles s’avèreront sans doute un peu convenues avec le recul, ou même déjà prises ailleurs (voulez-vous vraiment être la 15e ou 20e médiathèque nommée La Passerelle ?). Soyez également prévenu : quel que soit le nom que vous trouverez, la première réaction qu’il suscitera sera l’étonnement et le scepticisme. C’est le prix de la nouveauté ! Quelle que soit la deadline que vous vous êtes fixée, donnez vous quand même un temps suffisant pour vous habituer à un nom qui sort des sentiers battus.
Brainstormer un nom
Comment trouver un nom ? Quand on est seul à chercher, on peut faire feu de tout bois : ouvrir une page de dictionnaire au hasard, faire des listes de synonymes, rêvasser, parcourir des thésaurus, s’inspirer d’autres noms que l’on aime, etc. Quand on doit réfléchir à plusieurs par contre, il faut s’appuyer sur un format de réunion plus construit. C’est là qu’intervient la réunion de brainstorming. L’objectif n’est pas forcément d’aboutir à une solution définitive le jour même mais de réfléchir à plusieurs. Au final, les idées viennent quand elles veulent. Le nom que nous avons retenu par exemple est né entre deux réunions mais sans brainstorming, nous ne serions jamais arrivés à ce résultat, et la proposition a fait consensus parce qu’elle était enracinée dans une réflexion collective.
Voici le déroulé pour lequel nous avons opté (durée totale : à peu près 2 heures) :
- Introduction : On rappelle l’objectif de la réunion (trouver des noms pour la future mediathèque) et les règles du brainstorming : ne pas se censurer, ne pas critiquer les idées des autres mais essayer de rebondir dessus, ne pas avoir peur des idées folles. On explique également aux participants qu’ils vont devoir écrire leur idées sur des post-it, les dire à haute voix, puis les afficher au mur. Durée : 5 minutes.
- Purge : Chacun écrit sur des post-it les noms auxquels il a déjà pensé avant la réunion. Tous les noms sont rangés dans une boite que l’on ouvrira plus tard. On met dans la même boite les propositions venant de l’équipe de la bibliothèque. L’objectif va être de trouver d’autres noms que ceux-là. Durée : 5 minutes.
- Exercice d’échauffement 1 : Pour s’habituer à prendre la parole devant les autres, on demande à chacun quel a été le dernier moment où il a dit « Wow ! » dans sa vie personnelle ou professionnelle. Durée : 5 minutes.
- Exercice d’échauffement 2 : Pour s’habituer à écrire sur des post-it, on montre aux participants une photo du projet architectural et on demande à chacun un mot que lui évoque l’image. Durée : 5 minutes.
- Exploration sémantique : 3 grands panneaux ont été préparés à l’avance, correspondant aux 3 champs sémantiques que l’on souhaite explorer : 1) Confort et convivialité, 2) Créativité et savoir-faire 3) Curiosité et découvertes. On consacre à peu près 10 minutes à chaque panneau. Pendant cette durée, l’ensemble des participants essaie de trouver un maximum de synonymes ou de mots en rapport avec l’idée principale. L’animateur relance les participants jusqu’à ce qu’ils soient à sec. Durée : 25 à 30 minutes
- Recherche individuelle de nom : En s’appuyant sur la matière accumulée pendant la phase précédente, chacun cherche 5 à 10 noms pour la médiathèque. Il est possible de piocher dans les mots qui sont affichés, de les déformer, d’en combiner plusieurs ensemble, ou même d’en imaginer de nouveaux. Durée : 10mn
- Pause repas : La réunion avait lieu en soirée, nous avons pris environ 15 minutes pour pic-niquer.
- Mise en commun : Toutes les idées de noms trouvés individuellement sont affichées au mur, ainsi que les propositions rangées dans la boite au début de la réunion. On vote avec des gommettes pour désigner nos noms favoris (chacun dispose de 4 gommettes à répartir comme il le souhaite). L’objectif est d’arriver à une shortlist composée de 5 à 10 noms (durée : 20 minutes).
- Débat : Le brainstorming se termine par un temps d’analyse et de débat au sujet de la shortlist. On essaie de trouver les qualités et les défauts des noms retenus, les argumentaires sont consignés dans un document. Le choix final du nom ne se fera pas le jour même mais à tête reposée (durée : 25 minutes)
On retrouve dans ce déroulé les 2 phases incontournables d’un brainstorming, avec un premier temps de « divergence » (où l’on essaie de générer un maximum d’idées) et un second temps de convergence (pour trier, éliminer, choisir). Ce canevas est sans doute perfectible : avec le recul, la partie exploration sémantique était un peu trop littérale et pas assez propice à générer des idées farfelues. Un participant a également regretté que la partie d’invention pure se fasse de façon individuelle. En tant qu’animateur, j’ai trouvé ce brainstorming un peu plus difficile à animer que d’autres : la plupart des élus ne s’étaient jamais prêtés à ce type d’exercice. Ils ont parfaitement joué le jeu mais, pour moi, ce n’était pas évident de faire brainstormer mes « patrons » et cela a probablement un peu biaisé ma façon d’animer. Nous avons néanmoins atteint l’objectif fixé : nous sommes arrivés à une shortlist de 10 noms environ, nous avons clarifié nos idées et nos envies, et nous avons réussi à travailler tous ensemble sur un sujet pas évident.
Le nom que nous avons retenu…
Pendant les jours qui ont suivi, nous avons ruminé et testé nos idées auprès de personnes de confiance ou bien totalement extérieures au contexte local. Avec les bibliothécaires, nous avons noté ces noms à l’aide d’une grille d’analyse, ce qui nous a permis d’objectiver des avis purement subjectifs et d’éliminer certaines propositions, séduisantes dans le feu du brainstorming, mais en fait inadéquates…
Le favori des bibliothécaires était « Mikado » (une référence à la façade du bâtiment composée de tubes colorés) mais ce nom ne plaisait à personne d’autre et il rappelait un peu trop les petits biscuits au chocolat. Autre proposition intéressante : « Cumulus », un nom doté de nombreuses connotations pertinentes (l’idée d’amas/de cumul qui bouscule le concept traditionnel de collection, le nuage de beau temps auquel on doit la lumière de la Normandie impressionniste, l’idée du cloud, l’image des bulles de pensée dans les bd, etc.) mais ce nom était très clivant (« la sonorité n’est pas jolie ! », « c’est un ballon d’eau chaude ! », « ça fait penser à cul ! », etc.) Cette idée, sans doute trop audacieuse, est donc passée à la trappe !
Le temps passait. On était déjà début janvier. Nous avons à nouveau réuni le comité. Nous commencions à nous inquiéter car aucun nom de la shortlist ne faisait vraiment consensus. C’est alors qu’un participant a eu un éclair de génie en faisant une nouvelle proposition qui a séduit tout le monde :
Les 7 lieux
Ce nom sonne à l’oreille comme « les sept lieues », c’est un clin d’œil à l’univers du conte et à la littérature mais qui n’est ni pédant, ni infantilisant. Les bottes de sept lieues sont des bottes magiques qui s’adaptent à chaque personne et qui permettent de se déplacer à pas de géant, ce qui correspond pas mal à l’idée que l’on se fait du service qu’on proposera. Notre établissement sera intercommunal – c’est très important pour les élus – et l’idée de distance, de voyage, d’itinérance hors les murs leur plaisait beaucoup. Enfin, ce nom renvoie, tout simplement, aux 7 zones principales du futur lieu (l’espace café-presse, la salle d’expo, le forum, le plateau, le jardin, le lab, la salle de travail). Bref, c’est un nom à la fois poétique et très littéral. Malgré le pluriel, il nous semble facile à prononcer et à employer… Banco !
La suite
Un nom n’est rien s’il n’est pas employé par le public et pour cela, il faut l’aider un peu pour l’imprimer dans son cerveau et sa rétine. Pour ce faire, nous avons publié un marché public portant sur la conception du logo et de la charte graphique des 7 lieux. Une fois dessinés, l’ensemble de ces composants formera avec notre nom notre identité de marque. Sur les réseaux sociaux, nous allons également dire au revoir à #projetbayeux et bonjour à notre nouveau hashtag : #Les7lieux ! Pas facile de changer ses habitudes après des années à parler de « la nouvelle médiathèque » !
N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous pensez de la façon dont nous avons travaillé et de notre nom – s’il vous étonne ou si vous le trouvez adéquat, s’il vous plait… ou même s’il vous déplait !
Merci pour la méthodo concrète du brainstorming, même si ce n’est pas lui qui permis d’aboutir 🙂 et je suis d’accord avec vous, les 7lieux, c’est un chouette nom pour une bibli 😀
Merci 🙂
Concernant le brainstorming, c’est vrai que le nom n’est pas sorti le soir même, mais je reste persuadé qu’on ne serait jamais arrivés à un résultat satisfaisant sans l’organiser. Ça nous a au minimum permis de rayer environ 200 autres noms qui étaient moins bons, et d’avancer de façon consensuelle avec des élus de diverses sensibilités (c’est beaucoup plus difficile qu’on ne l’imagine : un nom peut générer beaucoup d’affects !). La proposition finale s’appuie complètement sur les discussions et les débats qui ont eu au cours du brainstorming concernant ce qu’on veut exprimer, les défauts des autres noms, les connotations recherchées, etc. Ça se voit d’ailleurs dans l’argumentaire qui est assez précis.
Mais comme toute démarche créative, les recettes ont leur limite ! Il faut avant tout une petite étincelle imprévisible au fonds d’un cerveau alerte 🙂
Merci pour ce compte-rendu d’expérience très utile et dans lequel mon équipe et moi même nous nous projetons très bien ! puisque nous sommes dans le même scénario de projet mais avec 2 ans de décalage. Ouverture prévue pour nous fin 2020 ! Donc votre blog est une mine précieuse d’informations et de ressources. Et surtout l’impression d’être moins seuls dans cette jungle qu’est la création d’un équipement « différent » …
Je trouve ce nom très intéressant et le terme de lieu particulièrement bien venu. Notre public a besoin de sentir que nous habitons un (ou plusieurs !) lieux, surtout à un moment où la technique prétend constamment « dématérialiser » tout ce qui serait susceptible de l’être (jusqu’aux relations avec l’usager, ce qui est absurde).
Si le lieu de nos bases de données est toujours mal défini (alors qu’en fait elles sont tout à fait réelles, et on devrait en parler davantage sous cet angle), le ou les lieux où se trouvent livres (toujours dans le coup !), bibliothécaires (visiblement en forme) et événements, rencontres etc gagnent à être annoncés et quelle meilleure façon de les annoncer que le nom même de l’institution.
Votre nom aurait beaucoup plu à Michel de Certeau, qui a fort bien montré que plus on s’absente de son lieu réel, plus l’idéologie prend de place.
Beaubourg (que j’ai connu dans ma jeunesse à ses débuts) fut, comme bibliothèque, d’abord un lieu où l’ensemble d’une collection était mise d’un coup en libre accès, par dessus les catalogues (aujourd’hui, les files d’attente et les contrôles des sacs ont brouillé cette évidence : je les ai découverts en fin de semaine dernière avec regret, me croyant dans un aéroport !).
A propos, Nicolas, où en est le « bookstore model » de votre collection ? Comme j’avais eu l’occasion de vous le dire au téléphone, j’essaie d’appliquer cette idée dans les Archives, qui souffrent de plusieurs couches de Dewey diverses et variées.
A propos du jeu de mot que vous faites, voici les si beaux vers d’Aragon : les bibliothèques publiques ont au moins 2 siècles …
Cette existence est un adieu
Et tous les deux nous n’avons d’yeux
Que pour la lumière qui baisse
Chausser des bottes de sept lieues
En se disant que rien ne presse
Voilà ce que c’est qu’être vieux
Merci pour vos commentaires 🙂
Maylis : bon courage pour votre projet et n’hésitez pas à me contacter pour discuter de tel ou tel point si vous le souhaitez !
George : Merci pour ce poème d’Aragon que je ne connaissais pas. Concernant notre plan de classement sans Dewey, après quelques mois de travail (ainsi que sur l’agencement des espaces et la poldoc, les trois étant étroitement liés), il est maintenant finalisé et je suis ravi du résultat. Il est possible qu’il soit un légèrement ajusté lorsque nous passerons à la phase de rééquipement et de recotation au printemps. Je le diffuserai probablement à ce moment là…
ah : vous maintenez un vrai suspens sur cette affaire de classement (pardon de bookstore model) !
Les archivistes connaissent aussi ces problèmes avec l’agencement de leur salle de lecture, de leurs ouvrages (de bibliothèque !) placés comme usuels sous la main des lecteurs, de leurs inventaires papier (eh oui, les lecteurs s’en servent aussi, et vont en pratique de la base de données à l’inventaire papier et de l’inventaire papier à la base de données, puis à une liasse qui les fait rebondir vers une autre liasse d’un autre fonds etc.
Joëlle Le Marec vient de publier un petit livre très stimulant sur les pratiques savantes ordinaires, résultat d’une enquête sociologique concrète sur des usages très variés, mais toujours mixtes (papier + écran).
L’écran gagnerait beaucoup dans notre domaine réputé labyrinthique, à imiter ce qui marche et à tenir compte de ce qui ne marche pas dans nos salles de lecture.
Ce problème n’est pas souvent abordé : c’est dommage.
Grand bravo pour votre aventure.
Je travaille dans une bibliothèque de recherche scientifique que je voudrais voir évoluer vers un accueil beaucoup plus large et le changement de nom me semble essentiel à l’évolution de son identité. Votre expérience, de ce point de vue, est très enrichissante !
Encore bravo !
Super Votre article me permet d’avoir une trame car notre médiathèque (Marsac sur l Isle 24)devrait être livrée en 04/2021 et sommes à le recherche d’un nom. Merci et bravo
Bonjour, merci pour votre message. J’espère que cela vous servira alors. Une étape importante me semble-t-il est la purge, histoire de mettre sur le tapis (et de se débarrasser) de tous les noms pas forcément mauvais mais vus 1000 fois (la source, la passerelle, etc.) Après cela, il est plus facile d’être enfin créatif. Bonne chance !
Bonjour, je découvre tardivement votre blog et notamment cet article très intéressant. Votre article est bien mené et le suspens est accrocheur ! La médiathèque dans laquelle je travaille est justement un lieu hybride (puisque nous formons une structure unique avec le centre d’art) et nous avons un nom de « marque » : le Pavillon Blanc. On y a accolé récemment le nom de l’ancien adjoint à culture, Henri Molina et je tenais à vous le signaler car visiblement le mémoire d’Alban Lejeune ne le mentionnait pas en 2013 alors que nous sommes ouverts depuis 2011.
Bonjour Nicolas, merci pour cette précision!
L’article que je cherchais !!! Merci
Super …merci beaucoup..on va y travailler ..je suis bénévole à la bolioth de Sautron près de Nantes et l’on vient de nous informer qu’il fallait que l’on travaille ensemble (nous sommes 22benevoles ) a la recherche d’un nom pour notre nouvelle médiathèque..
Merci pour cet exposé
Je tombe sur votre article en cherchant justement comment nommer une bibliothèque. Je suis à Fribourg en Suisse romande et nous voulons donner un nom à la bibliothèque-centre de documentation du Bureau de l’égalité hommes-femmes et de la famille.
Merci pour cet article !
Si qqn me lit et a des idées… je suis preneuse !